peur sur l’ordinateur

Ou comment se faire très peur en quelques étapes

 

1-     prendre un antivirus gratuit

2-     attendre que celui-ci s’emmêle les pinceaux et croit détecter un virus

3-     suivre ses recommandations et mettre le vilain virus en quarantaine

4-     constater les dégâts : le fichier incriminé a disparu du système

5-     appeler frérot, l’expert, et frémir au diagnostic : ce fichier était vital dans le système windows

6-     vérifier le diagnostic : périphériques non détectés, copier-coller inactif, médias divers inopérants, communications diverses internes et externes interrompues

7-     soupirer en disant : « je possède maintenant une fausse machine à écrire très chère qui veut bien jouer aux cartes avec moi »

8-     boire un ou deux martini

9-     harceler frérot, qui se balade sur les forums pour en apprendre plus. Solution ? Télécharger la dernière version de l’antivirus…. Ah ! Ah ! Ah ! Très drôle…

10- Crier misère quand le père vous propose de copier le fichier et de vous l’envoyer. Vous : « Par la poste ? »  –  Lui : « Ben, non…. Ah merde, ch ‘uis con ! »

11- Acheter une giga clé USB et tenter de sauvegarder, mais comme les fonctions « copier-coller », « envoyer vers » et clic de souris pour glisser un dossier dans un autre sont mortes … C’est à la main que ça se passe (« Enregistrer sous… » chaque document)

12- S’effondrer sur son lit plusieurs soirs de suite, dormir d’un sommeil sans rêves (c’est pas « Matrix » non plus, cette histoire !)

13- Prendre le taureau par les cornes et la tour centrale par en-dessous.

14- La porter au collège, où une super extra gégène collègue auto-didacte vous promet de faire son possible.

15- Maîtriser sa transpiration pendant qu’elle galère.

Et… récupérer l’objet globalement réparé !!

Prévoir, bien sûr, des fruits confits, des fleurs ou du champagne pour la collègue.

Ouf, Bridget croyait avoir « craShé » son ordi (avec un « S », chère « bonne âme », c’est de l’anglais, oui, et je t’embrasse quand même!), et beh non ! Et comme tout va bien, elle garde son anti-virus gratuit pour l’instant, parce qu’elle a d’autres chats à fouetter. Étonnant, non? 😉

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6 juin 2008

Mademoiselle Kit fait du sport en chambre

Dans la série des gaffes, bévues, boulettes et petit quotidien, un peu de bricolage (on pourrait écrire des millions de pages avec les expériences de chacun d’entre nous)
L’espace commentaires accueille vos propres anecdotes : n’hésitez pas!

Rien de « croustillamment » interactif dans ma chambre ce jour-là. C’est juste que je m’attaque tout bêtement au montage d’une penderie en kit. Déjà, c’est Monsieur Bricolage himself qui me l’a portée jusqu’à la voiture pour l’y charger. Ursule le chien nous attend de pattes fermes et profite d’un moment d’inattention de Monsieur Bricolage et de Mamzelle Kit pour bondir hors de la voiture et se mettre à pister d’alléchantes odeurs entre les voitures. Après 5 minutes d’une folle et hilarante course-poursuite, je hurle que j’offre une récompense à qui l’attrape. Regards attendris sur le clébard, beaucoup plus pathétiques à mon encontre. Bon, je chope prestement Ursule derrière un pneu, le secoue fermement en lui parlant avec autorité et le jette dans la Kangoo.

Et la penderie ? Pas de voisins pour m’aider à la sortir de la voiture, alors je défais le paquet sur place et transporte tout par bouts jusqu’à l’étage. Pouf ! Pouf ! Après, j’ai senti cette chose extraordinaire croître en moi : la volonté. La détermination de visser, visser, visser, jusqu’à ce que mort s’ensuive peut-être, mais que tout soit assemblé dans la journée. Pour info, j’ai HORREUR de visser ; ça m’exaspère au bout de 30 secondes….. Quelques petites erreurs plus tard, me voilà évidemment confrontée à une grosse faute de calcul : il manque 4 cm pour que je puisse glisser ma commode entre le mur et la penderie. Va falloir scier la tringle… Je retrouve ma minuscule scie à métaux (celle de Big Jim, c’est pas possible autrement), essaye de l’enfiler dans le manche, elle refuse (et je n’insiste pas, parce que j’en ai marre de mes séjours picaresques aux urgences !). Qu’à cela ne tienne, je scierai ma tringle coûte que coûte et me voilà en crapaud sur le canapé, car je bricole confort, faut pas abuser, coinçant la tringle sous mes pieds, et je scie, je hahanne, je grogne, je casse un verre, je scie, je grogne, je rigole, je scie. A y’est ! Après, j’ai tout fini, j’ai mis des chevilles Molly un peu partout dans le placo (ça crève, les chevilles Molly) pour accrocher des tableaux, des étagères, des porte-manteaux.

Et le « sport » du titre ? Ben, ‘vous rendez pas compte, j’ai eu des courbatures !

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3 juin 2008