des souris et des femmes #3

Faites enfin la connaissance de Mimi!

Eté 2007 – dans le village

Une souris se balade dans ma maison. Pas farouche, elle s’installe sur la grille de ventilation des toilettes et fait un sacré boucan. Un soir, j’entends des bruits bizarres dans la cuisine. Ils proviennent de la hotte d’aspiration. Je devine tout de suite que la petite s’est baladée dans les tuyaux (comme les héros américains qui sauvent toujours le monde grâce aux énooormes conduits de ventilation) et est tombée sur la grille ; les parois lisses de l’inox l’empêchent de regagner sa tanière. Avec précaution, j’enlève la première grille. Rien, évidemment. La souris est futée et possède l’instinct de survie. Munie d’un torchon pour amortir sa chute imminente, j’ouvre la deuxième grille. Trois secondes de suspense … et la bestiole me tombe sur la poitrine, puis atterrit parterre, affolée elle court entre mes pieds : je hurle en sautillant d’un pied sur l’autre, comme tout bon cliché de la rencontre entre une femme et une souris !

Celle-ci s’enfuit.

Mais peu après, la voilà qui se balade dans le salon. Elle a du caractère ! Elle se poste devant le piano et me regarde droit dans les yeux (si), joue avec les nerfs d’Ursule le chien (qui apprend un nouveau mot : « la souris »).

Elle s’appellera Mimi, c’est décidé.

Sauf que Mimi a fini par ramener un pote. Ça, ça ne me va pas du tout. La mort dans l’âme, j’achète une tapette, m’escrime longtemps à l’armer sans me coincer les doigts, et l’installe. Rapidement … CLAC ! J’attends longtemps avant d’aller voir. Pas de souris ! Mimi est drôlement intelligente ! Malgré mon admiration, je remets la machine de mort en place. CLAC ! Mais ce n’est pas Mimi, j’en suis sûre, elle n’y retournera jamais, à la tapette. J’en conclus que j’ai tué son amoureux.

Et Mimi de poser à nouveau son petit derrière devant le piano.

(photo trouvée sur www.procrastin.fr (merci!)  –  sera retirée sur demande)

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7 juin 2008

j’aime pas les serpents

Nan, j’aime pas les serpents, les vers informatiques, les virus et les chevaux … de Troie. Si je peux, je tue les bêtes informatiques, mais je parle aux vers de terre, mes petits laboureurs. J’ai essayé de murmurer à l’oreille d’un cheval mais évidemment, je m’appelle pas Robert (Redford). Les serpents ne semblent pas vouloir croiser mon chemin, c’est très bien.

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6 juin 2008