Inspirée par un texte sur le forum Pour le Plaisir d’Écrire, j’ai commencé une série où j’essaye de tirer des portraits, rapidement, comme des polaroids. Peut-être auront-ils les mêmes défauts que ces derniers (bavures de révélateur, couleurs moyennes)! Je les publie ici et sur le forum.

Voici le premier (c’est pour toi, p.)

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Elle est menue, menue, sans fard, sans grands bijoux.

Elle est jolie, jolie, souvent de noir vêtue.

Elle est douce, douce, elle se joue des remous.

Elle est sobre, saine, certainement pas bourrue.

Dans sa tête vivent ensemble les maths et les poèmes.

Dans sa vieille maison de pierres vivent aussi l’artiste et le bébé serein.

Sur les chemins de sa montagne elle cueille tout ce qu’elle aime.

Dans sa cuisine, toujours du bon vin, du bon pain.

Des turbulences il y en a eu, il y en aura, elle n’est pas bête.

Elle s’étonne sans doute de toute cette magie, encore.

Que je l’envie cette frêle silhouette !

Pour elle je le serre, ce bonheur, si fort.

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3 juin 2008

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8 juin 2008