La balade ce jour-là visait à atteindre les portes du Vidourle, deux monumentales constructions métalliques placées de part et d’autre du fleuve pour en éviter le débordement dans le canal du Rhône à Sète – et donc l’inondation d’Aigues-Mortes en période de crue.
La première partie longe le canal du Rhône à Sète sur un chemin sec de pierres et de poussière, battu par le vent très présent cette année. On pourrait tout aussi bien être dans le sud-ouest des États-Unis ou en Andalousie.
La sente aride est principalement bordée de champs en friche destinés aux taureaux noirs et chevaux blancs de Camargue à gauche, et de bruissants roseaux au bord de l’eau à droite. Bientôt, les roseaux montent à deux ou trois mètres et le vent les fait chanter comme du papier de soie au milieu des tamaris.
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Les structures imposantes ne remuent pas le moindre poil d’Ursulus Lupus, harassé par les kilomètres parcourus (les siens propres, en zig-zag) et la soif.
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Un petit pont rouillé relie les deux berges du Vidourle et je retrouve soudain le plaisir, découvert à New York, de photographier l’urbain délabré, en pleine Petite Camargue!
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Le retour se fait à travers une pinède où poussent aussi quelques chênes et platanes. La lumière y est douce et l’ombre apaisante.
Vert tendre car la Petite Camargue sera toujours bien verte ; elle est vert tiède quand on choisit de démarrer sa promenade en fin de matinée, et déjà plus tendre quand on se balade à partir de 18h … 😛
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Photos prises le 30 juillet en fin d’après-midi
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1er août 2012
Un commentaire
Comme il nous plairait de se promener avec vous
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mariev répond:
août 1st, 2012 à11 h 25 min
C’est vrai! Ma maison est ouverte, tu le sais, car je ne bouge pas du tout cet été. Mais je sais aussi les embûches pour toi pour un tel voyage …
biZ
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