J’ai pu noter au vol et synthétiser ces quelques phrases d’Albert Jacquard, généticien, alors qu’il présentait son dernier livre (« Le compte à rebours a-t-il commencé? », éditions Stock) sur France 5.
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Il y a 2 milliards d’années, nos ancêtres les bactéries savaient se multiplier, se reproduire ; on est passés un jour, il y a environ 1 milliard d’années, à la procréation, qui consiste à s’y mettre à deux pour en faire un troisième. Je vous assure que la réflexion sur cette transformation de le reproduction à la procréation mérite d’être poussée, car tout a changé depuis qu’on fait ça.
S’y mettre à deux pour en faire un troisième, c’est essentiellement mettre le hasard dans le coup. C’est, en fait, faire n’importe quoi. Nous sommes des n’importe quoi, heureusement.
Grâce à cette technique de la procréation, eh bien chaque fois qu’on a fait un être nouveau, il était véritablement inédit. A chaque fois, on a tout mélangé et à cause de l’intervention du hasard, on fait du neuf à tous les coups.
Je crois que c’est très important à comprendre. Nous sommes imprévisibles. Nous sommes des êtres totalement nouveaux.
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Ce qui vaut, à mon humble avis, pour veaux, vaches, chiens, kangourous, dauphins …
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Je vous laisse méditer 😉
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3 avril 2009