Et je m’en fous qu’on m’ait apporté un petit bol!
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Photos prises le 1er août lors de notre balade dans les anciennes carrières de Junas.
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1er août 2012
La balade ce jour-là visait à atteindre les portes du Vidourle, deux monumentales constructions métalliques placées de part et d’autre du fleuve pour en éviter le débordement dans le canal du Rhône à Sète – et donc l’inondation d’Aigues-Mortes en période de crue.
La première partie longe le canal du Rhône à Sète sur un chemin sec de pierres et de poussière, battu par le vent très présent cette année. On pourrait tout aussi bien être dans le sud-ouest des États-Unis ou en Andalousie.
La sente aride est principalement bordée de champs en friche destinés aux taureaux noirs et chevaux blancs de Camargue à gauche, et de bruissants roseaux au bord de l’eau à droite. Bientôt, les roseaux montent à deux ou trois mètres et le vent les fait chanter comme du papier de soie au milieu des tamaris.
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Les structures imposantes ne remuent pas le moindre poil d’Ursulus Lupus, harassé par les kilomètres parcourus (les siens propres, en zig-zag) et la soif.
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Un petit pont rouillé relie les deux berges du Vidourle et je retrouve soudain le plaisir, découvert à New York, de photographier l’urbain délabré, en pleine Petite Camargue!
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Le retour se fait à travers une pinède où poussent aussi quelques chênes et platanes. La lumière y est douce et l’ombre apaisante.
Vert tendre car la Petite Camargue sera toujours bien verte ; elle est vert tiède quand on choisit de démarrer sa promenade en fin de matinée, et déjà plus tendre quand on se balade à partir de 18h … 😛
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Photos prises le 30 juillet en fin d’après-midi
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1er août 2012