J’ai commencé bien avant l’arrivée du beau Docteur Ross dans « Urgences » ou du sexy Docteur Machin dans « Grey’s Anatomy », si, si, je vous jure.
Les urgences « mains » :
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– un jeu débile où deux fillettes de six/sept ans s’enferment dans la chambre du frère de l’une pour faire son lit en portefeuille. Je suis chargée de repousser les assauts des garçons qui s’acharnent derrière la porte vitrée. CRASH, j’explose la vitre (j’étais une enfant brutale…), j’arrose le mur des amis de mes parents d’un jet de sang sombre et brillant. Deux heures d’attente aux urgences, un torchon imbibé de rouge autour du poignet / trois points de suture, des infirmiers très méchants, ma mère plusieurs fois parterre, dans les pommes
– le sachet de sauce collé au couvercle de la boîte de conserve, que je veux retirer après avoir ouvert la boîte. Je tiens bien le couvercle aux bords déchiquetés dans ma paume pendant que j’essaye de décoller le foutu sachet / trois points de suture, et un frérot exaspéré parce qu’il passait une soirée cool avec sa copine. Infirmier tout à fait charmant…
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– je fais brûler des bougies coincées dans le goulot de petites bouteilles colorées, c’est très zoli. Mais un vieux reste de cire me résiste lors du nettoyage. Je décide de l’enfoncer dans la bouteille plutôt que de le retirer au couteau, ce que je trouve dangereux, me connaissant. Le goulot explose… (il semble que je sois toujours aussi brutale…) / deux points de suture au pouce et l’air blasé de l’infirmier (m’en fiche, il est pas sexy du tout)
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5 août 2008