Essonne – 16 février 1989
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La route est là, silencieuse
Avec rien et personne autour,
Un ruban d’or qui brûle
Et le silence s’épaissit et se colle
A ma peau – Oppression.
Et là, au-dessus de nous,
Le ciel bleu dur, bleu marine
Qui coule dans mes yeux
Sur mes joues – Chaleur.
Je veux le boire.
Il est là, il serre ma poitrine
Dans son étau d’acier doux et chaud
Ce bonheur qui se cache,
Joue avec moi.
Qu’il me fait peur, ce moment qui s’enfuit!
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4 août 2008
Un commentaire
1) très joli ce poème.
Commentaire n°1 posté par Babeth le 06/08/2008 à 03h01
=> J’aime bien sa forme, différente de ce que j’écris généralement
J’aime bien son « visuel »
Merci à toi
Réponse de mariev le 07/08/2008 à 08h40
2) Le chemin est aussi important que le but… poursuivons-le donc…
Commentaire n°2 posté par Jim le 13/08/2008 à 13h12
=> Oui, la route est là, après tout …
Réponse de mariev le 13/08/2008 à 20h18
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