appel des appels

Quelque peu en retard dans mes lectures de presse, et négligeant sans honte toutefois les journaux télévisés, je n’avais pas vu passer cette info-là

Il s’agit de l’appel des appels
La formulation peut paraître maladroite, genre « c’est le top du top, là », mais quand on va lire, on comprend mieux l’idée   ici

Il s’agit de centraliser tous les appels lancés par diverses catégories professionnelles, sociales, associatives … ces derniers mois et de coordonner le tout de manière transversale, puisque sur le fond ils se rejoignent tous.
Le fond ?
Je ne cache pas mon opposition à Sarkozy et à son gouvernement, ceci dit je n’en parle pas à longueur de temps car je trouve cela épuisant tant les fronts sur lesquels je voudrais me battre fleurissent chaque semaine !
Je n’ai en revanche guère mentionné le fait qu’à mes yeux, il n’y a pas d’opposition valable et cohérente.
Certaines réformes ne sont pas forcément à rejeter à 100% mais ce qui me fait à chaque fois avaler de travers, c’est la manière cavalière, grossière et méprisante dont elles atterrissent sur nos écrans, et sur les bureaux des différents acteurs concernés (si tant est qu’elles atterrissent sur un bureau), la manière dont certaines n’ont PAS été débattues, la précipitation, la vitesse à laquelle elles s’enchaînent, et le plus souvent leur absence de cadres et/ou de financement qui permettraient de les mener correctement … (je vous parlerai de l’apparition grand-guignolesque de l’anglais au Brevet National des Collèges, ou encore du fameux enseignement d’une langue étrangère en primaire, assez mal fichu) …
bref … de la poudre aux yeux … du bon gros bluff de mauvais joueur de poker

Le fond … c’est aussi cesser d’attendre du pouvoir politique, d’un homme (un président, un ministre, un député de l’opposition …) qu’il règle tout. Nous en parlions encore à la cantine avec des collègues Vendredi : on est tout mous, on gueule aux quatre vents, on fustige les socialistes, on se demande où est passé Bayrou (qui, personnellement, avait suscité mon intérêt) … et on attend d’eux qu’ils agissent …
Certes, voter pour choisir une personne censée oeuvrer dans le sens que l’on souhaite est le premier outil dont les citoyens disposent, notamment au niveau local, régional.
Mais quand on a le sentiment que toutes les ressources démocratiques ne mènent pas dans le bon sens … Ah oui, on va me dire que c’est la règle du jeu démocratique, si c’est pas ton chouchou qui est élu, ben c’est comme ça…
Ben c’est pas parce que c’est comme ça, et depuis longtemps, que c’est forcément ce qu’on a de mieux : le monde bouge, change, la société change, … donc …

Donc, l’idée d’un appel des appels dont le but est de coordonner les différents mouvements d’opposition pour, peut-être, créer une nouvelle forme d’opposition … moi, ça me convient, en tout cas, j’ai envie de tenter l’expérience

Bien sûr, à vous de juger, en cliquant sur mon lien plus haut … ou pas

A lire : le dossier du Télérama de cette semaine portant sur la dérive sécuritaire du gouvernement, dont voici la couverture (c’est marrant, ça me rappelle vaguement un article récent ….;)   )

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25 janvier 2009

le signe du cormoran


Très tôt chaque matin elle fuit vers la belle eau,

Elle court à perdre haleine pour jouir du sable blanc,

Bondit dans le crachin fin, vif et gai des flots,

Boit le sel de sa peine et sort en défaillant.

Ce matin, elle a ouï le cri d’un cormoran.

Quand elle voit l’oiseau, il est déjà trop tard,

La fiente a chu sans bruit et gît bien mollement

Sur son nez qu’elle a gros; voyez le traquenard !

Pas le temps de dire « ouf », surgit un beau gaillard,

Le cheveu dru et gris, la jambe souple et forte.

« Est-ce donc de la schnouffe? » s’enquiert-il goguenard.

« Oh, c’est drôle, je ris … », elle voudrait être morte.

Un fou rire plus tard, sa main sur son poignet.

« Enchanté, moi c’est Paul! », « Et moi c’est Virginie ».

« Tiens, comme c’est bizarre … » « … ah bon, vous y croyez ? »

Et sa main sur l’épaule … elle est toute étourdie.

A l’aube chaque jour, ils vont vers l’océan,

L’oeil vif et plein d’amour nourrir l’oiseau farceur.

Ils rient de tout, de rien, même de leurs tourments,

Parce qu’ils savent bien à quoi tient leur bonheur.

Pour « Le Défi du Samedi« , consigne 44 :

Vous aimez les récits de rencontres : Rencontres amoureuses… amicales… professionnelles… déterminantes dans notre vie… culturelles… bref toutes sortes de rencontres. Donnez-nous en un.

Mais, mais, mais… un petit plus sera exigé.
Lancez deux dés et additionnez les points obtenus sur les deux faces supérieures.

Si vous trouvez 1, vous avez triché.

Ensuite vous devrez appliquer la contrainte qui suit le nombre que vous avez obtenu. Ne trichez pas, un expert en probabilité vérifiera les tirages.

2 N’utilisez aucun verbe du premier groupe.
3 Placez dans votre texte une citation de Benoît XVI.
4 Profitez de votre texte pour nous apprendre la date de naissance d’un animateur de télévision .
5 Écrivez votre texte en vers.
6 Glissez une promotion pour le fromage à pâte persillée frappé de taxes douanières exorbitantes par les uSA.
7 Coupez votre texte par deux pauses publicitaires, dont une pour du vin islandais.
8 Faites intervenir les réflexions de l’ange gardien d’un des personnages de votre récit.
9 Ne faites que des phrases de dix mots.
10 Écrivez en franglais.
11 Votre personnage devra répondre au téléphone pendant sa narration.
12 Commencez vos phrases par le mot qui termine la phrase précédente. La première commencera par le dernier mot.

Vous ne direz pas le nombre que vous avez obtenu, les autres joueurs devront deviner.

Vous aussi, vous pouvez jouer   😉

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24 janvier 2009