inspirations barcelone

Visite du Parc Monjuic, couvrant une bonne partie de l’une des deux collines surplombant la ville.

Nous nous sommes contentées de prendre le téléphérique et de redescendre tranquillement à pied, laissant de côté le « château »; nous nous sommes plutôt perdues, les indications, honnêtement n’étaient pas géniales.

Chaleur étouffante.

Lors d’un premier itinéraire, mon oeil de mosaïste amatrice n’a pas résisté à ces sols mis en valeur par une danse de pierres et de cailloux.

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Alors … quel motif pour ma future terrasse?

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2 septembre 2008

palau musica, barcelone

Le Palau Musica, j’en rêvais depuis « Tout sur ma mère« , de Pedro Almodovar (mon film préféré de lui jusqu’à aujourd’hui), où l’on en aperçoit les plus jolis aspects extérieurs durant quelques secondes, en fait un balcon empli de colonnes couvertes de mosaïques toutes différentes.

photo officielle

Oui, ce sont les mosaïques et ces couleurs qui m’ont renversée.

Des années plus tard, j’y suis enfin! On se paye la visite guidée, et en attendant, on tourne autour le nez en l’air

Impossible de prendre la fameuse terrasse pleine de colonnes, la lumière de midi écrase tout et je n’ai pas de petit sac à dos à fusée pour me positionner correctement…
Alors on baisse un peu le nez … et les prétentions…

… puis on découvre que les grosses colonnes, là, abritent les guichets pour les soirs de concert (quasiment toute l’année)

Quant à la visite de l’intérieur … elle fut assez cauchemardesque!

On commence par nous mettre dans une petite salle avec des sièges en demi-cercle, et la guide nous explique ce que nous allons voir dans le film de présentation tandis que l’écran descend dans d’horribles grincements. On n’entend rien, on ne comprend rien.

Elle nous prévient ensuite que le Palau est en réfection mais que cela n’affectera pas du tout la visite car ça se passe surtout dans les couloirs et les escaliers.
Tu parles, Charles!
Nous avons en effet pu vérifier la merveilleuse acoustique de l’Auditorium, non pas lorsque l’on nous a passé 3 minutes de Bach, mais durant les 10 minutes que nous y avons passées : les splendides murs et plafonds répercutaient magnifiquement bien le vrombissement strident d’un aspirateur, les « cliquetis » métalliques des échafaudages, petit coups de marteaux … et le délicieux accent chantant des ouvriers et artistes à l’oeuvre présents un peu partout… FOR – MI – DA – BLE!
Pour nous, ça a tourné au fou rire, non réverbéré dans la salle … on est polies, on se secoue la carcasse sans bruit, enfin presque…
Alors je me suis perdue dans la contemplation du « zénith » de cette salle …

photo officielle

… source inépuisable d’inspiration pour l’humble mosaïste amatrice que je suis.

Bien sûr, tout (TOUT) s’est arrêté lorsque nous avons quitté la salle, c’est plus rigolo comme ça, n’est-ce pas!
Puis visite d’une salle qui, personnellement, n’a pas soulevé mon intérêt, mais en revanche a provoqué une terrible frustration, car elle donnait sur la fameuse terrasse à colonnes … mais interdiction d’y aller, et visible juste à travers des petits carreaux …

Bref, nous sommes sorties assez furax, et Delph et moi sommes allées protester à l’entrée dans un spanish-english de notre cru qui fut néanmoins très bien compris…
HA!

Je ne regrette pas, ceci dit. Cet édifice m’a subjuguée…

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1er septembre 2008