Oui, curieux
Je pense que mon texte « Crache ton venin » n’est pas très bon, car j’ai le sentiment que ce que je voulais faire passer … n’est pas tout à fait passé, au vu des commentaires … ou alors c’est moi qui ne comprends pas les commentaires
Dans un cas comme dans l’autre, la fièvre y est-elle pour quelque chose?
Lors donc …
Mon texte fustige les personnes qui préfèrent cracher sur les autres leur propre souffrance, se servir de celle-ci pour faire souffrir l’autre.
Je reconnais que nous avons tous un chagrin, souvent très ancien … Le chemin est long parfois pour redécouvrir son origine, en dessiner ses contours et ses manifestations, voir clairement aussi comment il nous a aliénés, menés à adopter des comportements souvent auto-destructeurs … ou pas, d’ailleurs
Quand bien même son origine nous est extérieure, ie nous n’en sommes pas responsables (il ferait beau voir d’être responsable d’un inceste subi, d’un manque d’amour ou de reconnaissance, de coups reçus régulièrement, de la mort d’un frère, d’une mère, ou de la maladie ou du handicap d’une sœur, d’un cousin , de son homosexualité, de sa trans-sexualité, du suicide d’un proche….)
… quand bien même donc … hélas, c’est bien à nous qu’il appartient de vivre avec … et donc d’être « responsables » de ce que l’on en fait
Je ne juge aucune de ces façons
Sauf une
Parce qu’elle « justifie » de faire souffrir les autres, de les rendre responsables
Parce que j’y ai été confrontée deux fois
*Ma grand-mère maternelle, qu’un chagrin d’enfance sans aucun doute a rendue méchante, avide, méprisante, manipulatrice, égoïste …. Je reconnais sa souffrance, mais je refuse ce qu’elle en a fait : écrabouiller les gens autour d’elle, les mépriser, les traiter de connards, les assommer de sa suffisance et de ses mensonges, les jauger à l’aune du fric qu’ils ont, et qu’elle leur donne ou leur refuse … j’en ai à dire!! … Rien ne lui donne ce « droit »
*Mon ex … C’est plus compliqué, un peu plus intime pour que j’en parle vraiment ici … mais c’est bien sur l’argument suivant que je suis partie : « Tes propres problèmes, ce qui te fait souffrir depuis si longtemps … ne te donnaient pas le droit de me nier, me trahir, me mentir, me manipuler, utiliser mes propres blessures … » bla bla
Alors, en exacerbant particulièrement les manifestations de cette souffrance – et surtout le côté haineux de certains -, je me suis adressée à eux en priorité, pour conclure que ce qu’ils jettent à la figure des autres, ce qu’ils reprochent, raillent, commentent … vient d’eux-mêmes, de ce chagrin qu’ils ont identifié ou pas, et qu’ils refusent de « traiter », préférant se faire bourreau sous prétexte d’être victime
Le sujet est passionnant, … et abyssal …
Il me semble que Jacques Salomé l’aborde dans son livre « Le courage d’être soi » où, si je me souviens bien, il explique qu’en -dehors d’une souffrance originelle qui n’est pas de notre fait, nous sommes bien responsables des douleurs que nous éprouvons ensuite, qui découlent de la manière que nous avons adoptée (consciemment ou inconsciemment) de percevoir ce(ux) qui nous entoure(nt).
Pour avoir entrepris un travail à ce propos avec une excellente somato-thérapeute, je suis en mesure de dire qu’en effet, identifier l’origine d’une souffrance permet alors, métaphoriquement, de la prendre dans ses mains, de la poser à côté de soi sur le bord du chemin, de la regarder faire … d’accepter qu’elle soit notre compagne de voyage mais refuser qu’elle nous guide, d’accepter son empreinte en nous mais refuser qu’elle nous formate et nous aveugle … d’accepter son existence mais refuser de la haïr ou de la chérir .. bref, l’accueillir pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle nous a fait, mais ne pas en faire une « grille de lecture » dans notre perception des autres et des événements.
En attendant, si j’éprouve le besoin de faire une explication de texte de 20 lignes, c’est que je l’ai mal abordé, ce sujet … et que mon texte n’est pas très bon …
Rha la la … ne pas écrire, ou finaliser un texte, quand on a de la fièvre
Mais cela m’aura permis de commencer d’aborder un thème qui me passionne
(keep positive!)
😉
edit
bien sûr, je ne dis pas que nous devrions tous aller voir une somato-thérapeute ou lire Salomé ou Boris Cyrulnik …
et bien sûr, tout le monde n’a pas forcément les moyens, ou la force, d’identifier ce qu’il se passe à l’intérieur
et puis ça nous arrive à tous, dans un moment de tristesse aiguë ou de total désarroi, d’envoyer chier quelqu’un … c’est ponctuel, ça n’est pas un « système »
mais je maintiens qu’on n’est pas obligé de transformer son mal-être en méchanceté, en arme, même de défense, ça, c’est quand même un choix … non?
.
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28 septembre 2008
17 commentaires
J’ai compris ce sens de ton poème, mais je pense qu’il y a d’autres aussi, peut-être des compréhensions que tu ignores. Pour moi, c’est toute la joie de la poésie, que cela se laisse ouverte à l’interprétation.
On m’a récemment craché du venin, ce qui a fait que j’en avais aussi à ravaler, ton poème a donc vraiment vibré pour moi. Mais bon, le venin des uns serait du nectar pour les autres. 😉 ET encore d’autres qui passeraient devant, qui voient les rictus de l’empoisonnée qui diraient « Mais qu’est-ce que t’as, relève-toi espèce de pleurnicharde » car ils ne ressentent pas ce que ressent l’empoisonné. Sans parler de ceux qui diraient « Bien fait pour la victime, c’est qu’elle l’aurait cherché, hein ?!? »
Mais je divague…
Serait-il que tu voulais qu’on réagisse plus profondément à ton texte ? J’aime beaucoup parler du procédé d’écrire, de la technique, du pourquoi du comment, quoi. Je pense que c’est normal, c’est ce qu’on souhaite lorsqu’on publie au lieu de laisser nos textes cachés quelque part dans un tiroir, n’est-ce pas ?
Mais c’est risqué. Le spectacteur se risque autant que l’artiste, dans ce genre d’affaire.
Comme moi ici.
Tu vois la richesse de ton texte, qu’il peut inspirer tant de réflexion, même si l’on ne prend pas le temps de le dire.
Merci pour l’occaze !
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mariev répond:
septembre 28th, 2008 à18 h 41 min
Oui, je comprends tout à fait qu’il peut y avoir différentes interprétations découlant de différentes émotions
bien sûr!
Un texte, surtout à caractère poétique et truffé d’images, et forcément un minimum flexible!
Eh bien, je ne sais pas bien, je ne sais même pas si je voulais quelque chose de vous en particulier … si, je voulais peut-être être certaine d’être bien comprise, compte-tenu de la « brutalité » de mes mots… oui, voilà, ça doit être ça
Je n’ai aucun problème sur les incompréhensions éventuelles devant mes poèmes, et à mon avis, mes textes sont suffisamment « factuels » pour qu’il y ait peu de méprise; mais là, j’étais dans un entre-deux…
Merci beaucoup pour ce long commentaire, très intéressant!
😉
répondre
il est bon ce texte, mais ambigue. Je pensais à un monologue, une colère que l’on s’adresse, en même temps j’aurais du le lire d’un peu plus près.
ça va mieux, au fait ?
répondre
mariev répond:
septembre 28th, 2008 à18 h 44 min
C’est vrai que ça peut être ça, tout à fait!
Ben non, y’avait pas à le lire de « plus près »
Je crois bien que j’ai craint que l’on ne m’assimile, justement, à ce que j’écrivais
‘tain, je suis pas plus claire maintenant!
M’enfin bon, ça m’a donné l’occasion de parler du « chagrin » des gens …
répondre
Des Taties Danièlle, il en court à la pelle dans les entreprises. En plus, elles sont placées stratégiquement.
Un poème nous aide pour effleurer avec pudeur nos sentiments, mais la prose nous aide à mieux approfondir. Bien sûr, c’est mon point de vue.
Bon dimanche.
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mariev répond:
septembre 28th, 2008 à18 h 51 min
Ah bon, y’en a tant que ça?
Ben j’ai de la chance que n’avoir ma vilaine mamie vitriol, alors ..
C’est tout à fait ça :
Un poème nous aide à effleurer avec pudeur, c’est sa force, et c’est d’ailleurs pour cela que je ne me préoccupe pas trop de savoir s’ils sont bien compris, mes poèmes, c’est la forme qui m’intéresse, et ce qu’ils suscitent, justement, d’interprétations…
La prose, en générale, se fait plus précise, un peu plus « clinique », et pour ma part, souvent c’est du narratif, donc je ne me préoccupe pas trop de savoir si c’est bien interprété (sauf cas où l’on m’a posé des questions, ou bien fait une remarque sur la « clarté »
Mais là, j’ai navigué entre les deux, je n’en suis pas forcément familière, et au fil des commentaires, un malaise montait quand on me disait « oui, c’est bien, il faut que ça sorte » …
Bon dimanche à toi
répondre
Pour ma part je pense que lorsqu’on nomme quelqu’un « méchant », lui ne l’est jamais consciemment, il trouve toujours que son attitude est juste, même les bourreaux.
De même les autres peuvent nous appeler ainsi, et nous penser que nous sommes parfaits.
Quoiqu’il en soit , si on creuse « spirituellement », on arrrive à comprendre que les relations sont toujours une co-création et que nous attirons exactement les situations parfaites pour nous faire évoluer là où on en a besoin.
Reste à définir le mot évoluer: ce qui fait évoluer c’est toujours ce qui nous amène à nous rappeler que nous sommes plus que le corps et l’ego, et totalement unis aux autres par ce qu’on nomme l’âme.
C’est comme ça que je fonctionne et j’aime la vie passionément dans tous ses aspects, positifs comme négatifs.
Bisous
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mariev répond:
septembre 28th, 2008 à19 h 00 min
Eh oui, quand on n’est pas le c** de quelqu’un, on peut être son « méchant » … c’est vrai!
D’accord avec le concept de co-création de la relation, mais pas forcément vers la perfection : justement, celui qui souffre a tendance à rechercher des situations où il continue de souffrir, c’est plus « rassurant », plus familier
Donc … s’agit-il alors d’évoluer?
Oui, quand on n’utilise pas sa souffrance pour porter un regard terrible autour de soi et sur soi
Il est certain que toi, Pandora ou Fée des Agrumes êtes remarquables par le regard extraordinairement positif que vous portez sur la vie et qui transcende votre souffrance (je vous mentionne car ce qui vous « unit » là, c’est la maladie; ce n’est pas pour nier d’autres souffrances que nous trimballons tous, un peu, ou beaucoup)
Merci de ce commentaire, vraiment 😉
répondre
Tu sais Mariev, ce n’est pas parce que nous n’avons pas interprété ton texte de la façon que tu pensais que nous le ferions qu’il en est pour autant mauvais ou mal écrit.
Parce que le lecteur s’approprie ce que tu écris à la lumière de sa propre histoire, de son propre chemin. Moi par exemple, c’est ton dernier vers « le chagrin que tu caches » qui m’a marquée et m’a fait partir sur un venin qui fait mal à celui qui le crache et non celui qui le reçoit…
Quand on fait lire ses histoires, elles sont réappropriées par ceux qui viennent lire et c’est parfois très amusant parce qu’ils y trouvent des choses qu’on n’y avait pas mis consciemment…mais qui maintenant qu’on nous le dit, oui, c’est vrai 😉
Freud, vous avez dit Freud? ;-))
Le blog en psychanalyse, j’avais oublié de la mentionner celle-là.
Je t’embrasse Mariev, j’espère que tu es en meilleure forme ;-))
répondre
mariev répond:
septembre 28th, 2008 à19 h 09 min
Chaque lecture est celle … du lecteur, ben oui, je sais bien
Mais …
Entre la poésie qui effleure avec pudeur (comme dit Francine) et laisse sans souci libre cours aux interprétations par sa recherche d’un ton universel
Et la prose, le narratif, qui lui s’appuie sur du factuel (mais laisse des marges d’interprétation aussi, bien sûr)
Je me suis ici emmêlée les pinceaux
Au fil des commentaires, j’ai surtout craint que l’on pense qu’il s’agissait de mon propre venin, alors que je ne crache pas du tout! Et que mon vrai message, parce que j’y tenais, à ce message, passe à côté … crotte alors, ça s’appelle rater son coup
ça m’a un peu embêtée, quand même 😉
C’est vrai que le regard des autres sur certains textes est parfois surprenant et recèle des trésors … sur nous-mêmes
Moi, je dis, je l’ai un peu raté, mon texte, mais c’est pas grave, ça donne naissance à autre chose de passionnant
Merci beaucoup pour ce commentaire, par exemple!
Bise aussi!
(euh … je trouve que ça va moyen, c’est moins pire, mais je suis claquée)
répondre
Je distinguerais entre « interprétation » et « incompréhension ». Ce n’est pas du tout la même chose.
😉
répondre
mariev répond:
septembre 28th, 2008 à21 h 43 min
C’est vrai que ce n’est pas la même chose, et j’ai utilisé ce mot exprès, puisqu’il arrive aussi qu’il y ait des « misunderstandings » … voili voilou bisou 😉
EDIT (après réflexion) : disons qu’il arrive qu’il y ait incompréhension du texte dans son sens global (j’ai pu le constater à de très rares occasions sur d’autres blogs)
Mais en fait, ça n’a du coup plus aucun intérêt pour le texte et son auteur!
Donc, on dira une mauvaise interprétation, ou une interprétation incongrue, ou … 😉
Bise!
répondre
Oui, d’accord, très bien, mais tu n’as pas à « justifier » ton texte. Tu dévoiles en quelque sorte de l’intimité, non ?
Et puis personne ne ressent la même chose en lisant les textes d’auteur. Et ce selon nos caractères, le contexte, et notre vie simplement.
Bonne soirée.
répondre
mariev répond:
septembre 28th, 2008 à22 h 10 min
Pas d’accord sur le mot « justifier » : j’estime que mon texte n’est pas si bon, parce que je l’ai écrit avec un but plus précis que d’habitude, et le but n’a pas semblé atteint, et j’explique
Et … c’est justement ton ressenti de lecteur qui fait que tu trouves que je dévoile de l’intimité … (note : faire un article à ce propos, tiens, c’est très intéressant, style « où se situent les limites de l’intime? »)
Je sais bien que tout texte, toute phrase même, sont sujets à de multiples interprétations, ouf, sinon je n’oserais pas laisser des commentaires à droite à gauche
Belle soirée!
répondre
Effectivement je me rappelle t’avoir mis en commentaire qu’il faut cracher son venin… mais pour ensuite passer à autre chose! Je pense qu’on a besoin de sortir ce qui est en nous, de ne pas le laisser nous bouffer de l’intérieur. Mais après, il faut savoir reprendre sa vie, car, comme tu le dis, on est responsable de notre chemin. C’est un peu facile de mettre tout sur le dos des autres… et puis ça ne sert à rien, parce que les autres en question ont eux aussi de bonnes « excuses » pour avoir agi de telle ou telle manière. C’est courir sans fin pour chasser le malheur, alors que finalement, le bonheur, c’est nous qui le construisons.
J’ai une soeur qui est plus ou moins brouillée avec mes parents depuis quelques années maintenant. Elle leur reproche beaucoup de choses, et ne passe pas à l’étape suivante, qui est de prendre sa vie en main, et d’arrêter de se complaire dans son rôle de victime. Et ma mère fait la même chose d’ailleurs. Pendant un moment j’étais dans le milieu, à expliquer à ma mère le point de vue de ma soeur, puis à expliquer à ma soeur le point de vue de ma mère. Résultat, je me prenais le venin de chacun dans la tronche, même s’il ne m’était pas destiné. Donc oui, j’en sais quelque chose, du venin craché alors qu’il ne le devrait pas!
Tu l’as sans doute remarqué avec mon blog, mais ma façon à moi de toujours me relever sans avoir à détruire les autres (en crachant du venin par exemple) c’est l’humour. C’est ce qui m’a sauvé de nombreuses fois dans les coups durs (et y’en a eu, des coups durs, dans ma courte vie)
Enfin bref, désolée pour le long commentaire, j’espère qu’il n’aura pas relancé ta fièvre 😉
répondre
mariev répond:
septembre 28th, 2008 à22 h 23 min
Ton commentaire était tout à fait approprié, tu sais! tout comme celui de jlm qui y a vu le monologue d’une personne qui s’adresse à elle-même … vos « lectures » sont appropriées … d’autant plus que moi, je n’ai pas réussi à aller plus directement au but que je voulais lui imprimer (enfin, c’est mon avis)
Ah voilà, je cherchais la formule (donc … j’avais de la fièvre avant de lire ton comm, t’inquiète!) « facile de tout mettre sur le dos des autres… » C’est ça … c’est courir sans fin .. après le malheur
Ton expérience avec ta mère et ta soeur montre les limites de la générosité quand on veut prendre les « chagrins » des autres un peu en charge (surtout en famille, à mon avis)
Et merci pour ce long commentaire, j’aime cet échange qui se développe à la fois sur la genèse d’un texte, la lecture que chacun en fait, et le thème même de la souffrance…
Oui, merci, vraiment 😉
Et merci pour l’humour distillé chaque jour chez Boudard
L’autre Coq, c’est chez Grenadine 😉
répondre
Ah mon ami Boris ! je m’endors dans ses bras ce soir…
pas facile de sortir du systéme auto destructeur surtout quand inconsciemment, nos pas nous ont guidés vers celui ou celle qui pérénisera ce système.
La prise de conscience est un soulagement pour soi, une horreur pour celui qui refuse de voir, de se voir en face.
Entre être méchant et être trop bon, il y a une voie au milieu, difficile à trouver et à maintenir. Un travail pénible pas toujours supportable. un héritage aussi que l’on reçoit, que l’on donne.
olala, je vais me coucher, j’ai pas de fièvre mais ça donne le même résultat..
Bonne nuit.
répondre
mariev répond:
septembre 29th, 2008 à12 h 38 min
La voie du milieu, à nouveau
J’ai rencontré ce concept vers lequel je tendais déjà naturellement chez Castaneda, je crois
C’est la voie la plus ardue, oh oui, et parfois je m’en suis éloignée
Bise
répondre
C’est la voie des bouddhistes, pareillement.
Tu connais Castenada????
Héhéh, nous divagons sur les mêms terres, décidément.
😉
répondre
mariev répond:
septembre 29th, 2008 à20 h 20 min
Oui! Je sais! Faudra bien que je le prenne, ce chemin …!
Oui, je connais Carlos 😉 J’ai lu « l’herbe de dieu et la petite fumée » (est-ce le titre exact?) voilà longtemps, encore des livres à remettre sur ma pile…!
Mais en en effet, nous divaguons assez semblablement …
Bise
répondre
ben… euh, j’suis complétement d’accord avec toi mais pour en arriver là quel travail! je ne sais pas si on peut y parvenir seul (c’est une vraie question!). Porte-toi bien. Chris.
répondre
mariev répond:
septembre 29th, 2008 à20 h 24 min
C’est une vraie question Chris, en effet, et je crains fort qu’on n’y arrive que très difficilement seul
Mais ça peut dépendre de la personne
Peut-être quelques lectures et de longues heures de réflexion peuvent te poser sur le bon chemin : tu le prends, et le reste se fera doucement, naturellement
Peut-être qu’une personne, un jour, te permettra de poser juste le doigt et le coeur au bon endroit, et pouf (nuage de fumée), quelque chose s’est passé
Peut-être te faudra-t-il un psy, mais pas trop formaté le psy, à mon avis
Je dis « tu » … c’est générique, c’est « on », quoi
Mais c’est une vraie question, en effet
Bien à toi Chris et merci
répondre
La fièvre, maladie ou purification ?
Bise 😉
aim erssi pourtem essage
répondre
mariev répond:
septembre 29th, 2008 à22 h 53 min
Purification , oeuf corse!
répondre
La connerie que j’ai faite, c’est d’avoir lu cet article avant le poème. 😉
J’aime bien Bobo et son concept de résilience.
Mais il me semble que c’est parfois encore obscure pour expliquer ce qui fait qu’un individu va dépasser ses souffrances passées ou non.
Je m’interroge toujours : les valeurs, la foi, le caractère et d’autres paramètres n’ont-ils pas également une incidence sur notre appréhension du monde.
Je n’ai pas encore réussi à comprendre exactement pourquoi certains deviennent aigris par les évènements et d’autres en font une force.
Je suis intimement persuadée qu’il n’y a pas de personnes méchantes, seulement des comportements méchants dûs à des sentiments négatifs.
En fait, j’ai plutôt tendance à plaindre ces personnes, même si elles peuvent/pourraient me causer du tort.
répondre
mariev répond:
septembre 30th, 2008 à20 h 24 min
Que tu as raison!
Je ne pouvais pas développer plus avant, mais tu m’étonnes que c’est complexe!
Je suis d’accord avec toi sur les comportements méchants … mais des fois, je n’ai pas envie de les plaindre, non, malgré tout
répondre
Tata 2/3 commentaires en 1 ! ;-D
J’avais pas fini. Très dur de rédiger un comm à la maison. 😉
Je voulais ajouter que l’on avait le droit de ne pas être d’accord d’être un bouc-émissaire du mal-être des autres, le droit d’être en colère, le droit de dire stop de façon très légitime.
Sinon on laisse s’installer une sorte de « transfert ».
On a même le droit de dire merde et franchement, je crois qu’on devrait le dire plus souvent. ;-D
Bisous
répondre
mariev répond:
septembre 30th, 2008 à20 h 26 min
J’étais sûre que c’était toi!! hi! hi!
Bien sûr qu’on a ce droit, on m’a souvent seriné à une époque « il n’y a pas de bourreau sans victime »
Quant au droit de dire « merde », on ne le prend pas assez souvent (et comme dirait mon père, « ben on n’a qu’à prendre le gauche »)
😉
répondre
Tiens… je l’avais pas trouvé si mauvais que ça, sans aucune hypocrisie.
Ecrire pendant qu’on est malade ça peut donner de très bons trucs comme de très mauvais, la perception qu’on en a est très différente aussi… C’est vrai c’est très étrange…
Pour ton message je l’avais compris comme tu l’expliques maintenant, le mal être transformé en méchanceté est une chose ignoble, le fait qu’on se serve de lui comme circonstance atténuante est encore pire selon moi. En même temps, j’ai pas lu tous les commentaires, je sais pas si je suis redondant ^^
répondre
mariev répond:
septembre 30th, 2008 à23 h 09 min
Non, non, ce n’est pas redondant, mes visiteurs ont rebondi sur des tas de sujets différents, qui sur l’explication de texte, qui sur les notions de chagrin / victime … etc
Et je crois qu’en fait, mon message était bien passé (donc la fièvre a dû perturber ma perception)
répondre
C’est étrange de revenir sur ses pas dans ce changement de support…
répondre
mariev répond:
avril 16th, 2010 à16 h 33 min
C’est-à-dire? C’est le support qui rend la chose étrange, ou juste de se relire?
Je relis tous les commentaires que je rapatrie, mes réponses, des fois je suis obligée de relire l’article avec attention pour comprendre un comm … Je ris beaucoup, et je me laisse envahir par une nostalgie, douce et bonne, puisqu’elle éveille en moi le désir de continuer le blog, de partager à nouveau. J’ai aussi retrouvé des gens que j’avais « oubliés ».
Bises
répondre
J’arrive par le texte que tu viens de republier.
J’avais écrit quelque chose… et j’ai eu le tort de lire les commentaires. Je n’aurais pas dû.
Du coup, j’ai effacé mon commentaire, il aurait fait double emploi.
Maintenant… tu vas te demander avec lequel/laquelle j’aurais été d’accord… ?
😈
Mais non, le plus important c’est que tu as déjà répondu à la question que je ne t’ai pas posée.
répondre
mariev répond:
avril 16th, 2010 à16 h 43 min
Petite maligne! 😉 Moi j’aime bien lire les mots de chacun et chacune, même si les commentaires tendent vers la même idée.
Mais bon, si tu as eu la réponse, tout va bien!
Ah, et je prends les bottes de la 2è photo que tu as laissée chez toi. Merci!
A bientôt, Quichottine, bises
répondre