j’avoue …

… je perds un peu de temps entre deux semis et trois coups de rame dans la piscine (et trente copies, et … bon …)

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J’avoue aussi que je suis pas peu fière, passque prendre un lézard en photo, … c’est presque sportif!!
D’ailleurs, il a pas l’air content sur la dernière photo

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24 avril 2009

bon, alors … la piscine

Article programmé … Profitant du beau temps (ce qui n’est pas si commun par ici en ce moment, n’en déplaise …), je POTAGE à fond les farigoulettes (du verbe « potager » = s’occuper de son potager), et c’est « time consuming » comme on dit là-bas, et super crevant, comme on dit ici … Peu de temps à vous consacrer, mais je saurai me rattraper  😉

 

Jamais je n’aurais pensé avoir un jour une piscine dans mon jardin : une histoire de portefeuille et de quelques valeurs écologiques.

Et puis à l’été 2007, promo chez Mister Bricolage, une grosse piscine toute ronde de 4,80 mètres de diamètre avec tout le matos (pompe, tuyaux, skimmer, échelle), pour un peu plus de 200 euros. Mon meilleur ami Emmanuel me retient par le short, les bretelles du caraco, les cheveux … et nous rentrons à la maison, tout collants de sueur  –  c’est qu’il fait plus que chaud, en Juillet, par ici  –  pour nous affaler à l’ombre des arbres … et discuter de la chose pendant des heures.

Côté finances, vu le prix et la possibilité de payer en trois fois sans frais (oui, vous aurez TOUS les détails!), l’affaire est déjà pliée.

Côté réflexion sur l’environnement, je me dis que c’est pas si tartignole d’avoir une piscine dans ma région. Il peut faire affreusement chaud dès le mois de Mai et jusqu’en Octobre. J’adore la mer, mais je hais les milliers de touristes qui se radassent sur la plage de 10h30 à 19h30 à raison de 4 au mètre carré, sans compter les embouteillages souvent monstres pour aller à et revenir de la plage. Ne passant jamais une journée entière à rôtir sur la plage, j’y vais tôt le matin (entre 8 et 9) … Mais y aller deux autres fois dans la journée, cela représente un coût en essence et en émissions de CO2 pas négligeable. Et il n’y a pas de service de bus exprès pour ça.

Reste la problématique de l’eau : son prélèvement, son traitement, et son rejet.

Je dispose d’un forage, je prélève donc dans la nappe phréatique … OOOOhhhh, je vous entends hurler. Sauf que les nappes phréatiques du coin sont à bloc depuis des années (durant la canicule et la sécheresse de 2003, y’a bien qu’ici que les villageois arrosaient encore les boulodromes deux fois par jour), d’une.

D’autre part, quand vient l’hivernage et le vidage de la piscine (ce que j’ai fait la première année), j’attends un bon moment que le chlore se soit évaporé et je rejette l’eau dans mon jardin … direction la nappe phréatique, et j’en utilise un peu pour arroser par ailleurs.

Pour une piscine de 12 m3, j’ai dû prélever environ 14 m3 le premier été, intégralement reversés à la source une fois « purifiée » de ses produits d’entretien.

Je ne crois pas que mes voisins aient les mêmes scrupules. Ici, ils prélèvent sur la nappe phréatique pour TOUTE la maison (moi, c’est juste pour le jardin) et rejettent les eaux du lave-linge (je l’ai vu) ou de la piscine dans le fossé avoisinant … Là, ils vident régulièrement la piscine dont l’eau a viré faute d’entretien … direction le fossé avoisinant … et nettoient à grand renfort de javel qui s’écoule vers la nappe phréatique.

Donc, avec un minimum de précautions, j’ai estimé que l’impact environnemental de ma petite piscine était minime, voire proche du zéro. Mais il est fort possible que j’aie loupé un élément, un détail … J’espère que non!

Certes, certes … on peut aussi tout bêtement s’arroser avec le tuyau quand on commence à fumer du crâne, mais …

… quel bonheur d’y trempouiller les enfants des amis, les cousins cousines, les amis, les frère soeur père mère … !!! Ou de s’y baigner vers 20 heures, juste pour se rafraîchir une dernièrefois au soleil couchant …

Sauf que c’est un vrai merdier à ranger, ce truc!

Impossible de faire ça tout seul, de soulever le plastique pour finir de vider l’eau, d’éponger durant des heures, d’attendre que ça soit parfaitement sec avant de plier …. Encore plus vachement dur de plier le truc aussi bien que possible … et de le transporter à l’abri.

Et rebelote pour la sortir au printemps…

Alors cet hiver, j’ai décidé de la laisser « en eau » … sauf que je suis négligente et fainéante … Et que je me retrouve à devoir la nettoyer … et que ça tourne vire que je vais surtout devoir la vider entièrement avant de la remettre en eau … Exactement ce que je voulais éviter …

Je me suis renseignée pour les piscines « naturelles » : le concept est génial, me coûterait deux bras … et de toute façon, mon jardin est trop petit pour ça.

Dommage.

Qui veut se baigner?   😉

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23 avril 2009