nettoyage de peau

C’est l’époque où je me documentais sur le bien-être, la médecine par les plantes, les moyens divers et variés (et naturels) d’atteindre l’harmonie parfaite entre le corps, l’esprit et la nature.

J’ai donc tenté le shampoing à l’œuf, ce dernier a cuit dans mes cheveux sous le jet d’eau chaude. Heureusement, j’avais encore du vrai shampoing sous la main.

Les veilles d’examens, j’ai bu à jeun du nuoc mam (liquide vietnamien à base de poisson). J’ai échappé aux nausées … et n’ai subi aucun test scientifique pour déterminer si c’est mon intelligence, ma mémoire, mon stress, ma grande culture, la fatigue des correcteurs ou le sirop de poisson qui m’ont fait réussir.

Je buvais un grand verre d’eau avant le coucher et me réveillais deux ou trois fois par nuit pour aller aux toilettes. Ca m’a vite fatiguée…

La décoction de queues de cerise a moisi dans sa bouteille en quelques heures.

Dans la série « Je prends soin de ma peau », j’avais lu qu’un petit gommage à la pierre ponce permettait d’éliminer les cellules mortes, bla bla … Un jour, sous le jet tiède de la douche, je prends la petite pierre grise et commence à frotter les parties « dures » (coudes, talons). Je poursuis sur les bras et les jambes, me disant que ça peut que y faire du bien. Je frotte doucement, hein, mais j’ai l’impression que ça ne fait rien.

Une sorte de frénésie s’empare de moi, je frotte partout. Une idée lumineuse me traverse : cette pierre magique ne pourrait-elle pas gommer, effacer, toute cette acné qui me pourrit la vie ? Là, j’y vais doucement, mais je frotte consciencieusement. Envie de nettoyer, purifier, éliminer, détoxifier, épurer, renouveler…

Deux heures plus tard, impossible de sortir, même d’aller chez le pharmacien, ce n’est pas envisageable ! Comme j’ai tenté l’expérience chez mes parents, j’envoie ma mère expliquer au pharmacien, qui lui dégotte tout de suite une crème miracle anti-brûlures (oui, vous avez bien lu), mais ne peut s’empêcher de demander : « Mais, elle a quel âge votre fille ? »

Ma mère ne sait pas mentir, elle a donc lâché le ridicule chiffre de 21 (ou 22, je sais plus) et s’est retrouvée aussi écarlate que moi.

Ça ne m’a pas servi de leçon. Je continue mes expériences. Certaines me satisfont tout à fait : dentifrice à la pâte d’argile ; huiles essentielles, bicarbonate de soude et vinaigre pour le ménage ; noix de lavage pour la lessive ; verres de bière dans le jardin pour piéger les escargots ; aloe vera + huile de noisette + huile essentielle pour fabriquer ma crème de jour…

Mais quelques autres ont failli me ramener aux urgences pour la énième fois (ch’uis abonnée, je vous raconterai) :

– j’ai bien décapé mes sinus en me versant du jus de citron pur dans le nez pour le déboucher : ça a marché, j’ai pleuré des yeux et du nez pendant des heures, mais le médecin, ahuri, m’a dit que ça n’était pas une bonne idée

– et j’ai cru mourir d’un arrêt cardiaque après avoir croqué une gousse d’ail tout cru (c’est bon pour le … cœur ! et la grande Colette faisait ça tous les jours), parce que, quand ça arrive dans l’estomac (tout près du cœur) c’est l’explosion !

Eh oui… je suis candide, et … intrépide !

(non, ça ne rime pas avec « stupide », enfin, si … oh, mais non ! … un peu…)

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1er juillet 2008

petits miroirs faciles

de ma période fainéante, parce que j’en avais marre de casser, de balayer après, d’avoir mal dans les paumes, de coller des morceaux si petits qu’il y a plus de colle sur les doigts que sur le travail…

bleu piscine et reflets

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25×25 cm   /   émaux de Briare   /   réalisé en deux heures

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bleu, rose et orange

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25×25 cm   /   émaux de Briare + baguettes de bois pour le tour   /   réalisé en quatre heures

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dessous de plat « à la mexicaine »

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20×20 cm   /   pâte de verre et Smalt + baguettes de bois pour le tour   /   réalisé en quatre ou cinq heures

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30 juin 2008