J’ai choisi aujourd’hui de partager avec vous ce titre de NOIR DESIR « A l’envers à l’endroit »
… parce que le texte est toujours d’actualité, nom d’un … schtroumpf!
ici et là, sur vos blogs (Fée des Agrumes, Béranger notamment), dans quelques rares magazines, et puis au fond de moi, puissante, cette idée de la décroissance, du ras-le-bol de la consommation à outrance, la crainte aussi d’être pris pour des cons dans un discours soudain angélique vis-à-vis de l’environnement quand ce qu’on appelle « l’écologie » est d’abord pour moi plus qu’une valeur, une évidence … pas si évidente aujourd’hui à mettre en oeuvre au quotidien… Il n’est pas non plus question de retourner dans la caverne (de toute façon, j’ai perdu mon gourdin, et la seule peau de bête dont je pourrais disposer, ce serait en « épluchant » Ursule, ça va pas la tête!!?)
des milliers de choses à vous en dire, j’y reviendrai dans un article lorsque je penserai m’être suffisamment documentée
On n’est pas encore revenu du pays des mystères
Il y a qu’on est entré là sans avoir vu de la lumière
Il y a là l’eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre
On doit pouvoir s’épanouir à tout envoyer enfin en l’air
On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack boursier à toi tout seul
On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule
Autour des oliviers palpitent les origines
Infiniment se voir rouler dans la farine
A l’envers, à l’endroit, à l’envers, à l’endroit
A l’endroit, à l’envers, à l’envers, à l’endroit
Y a-t-il un incendie prévu ce soir dans l’hémicycle ?
On dirait qu’il est temps pour nous d’envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s’éloigner d’en bas
On peut toujours rêver de s’en aller mais sans bouger de là
Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plomb dans l’aile
Il paraît qu’il faut s’habituer à des printemps sans hirondelle
La belle au bois dormant a rompu les négociations
Unilatéralement le prince entame des protestations
Doit-on se courber encore et toujours pour une ligne droite ?
Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d’une boîte
Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu’on entrevoit ?
Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie
Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine
« No pasaran » sous les fourches caudines
ah, et puis je trouve le tempo très sensuel, telle une danse lente pour recommencer à écouter nos corps et ce qui nous entoure, à retrouver les résonances avec la nature … Vous n’avez jamais dansé avec un arbre? Essayez…
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27 août 2008