réflexions sur le travail

Très perturbée par la disparition de personnes à certains postes (« petits » péages, standards de certaines entreprises ou administrations…) ou par la « voie de disparition » nettement imposée à d’autres (postes santé dans les écoles, caisses dans les supermarchés…), je me lance dans une petite série d’articles pour traiter le sujet avec vous, si ça vous dit …

A peine avais-je commencé à rédiger l’article sur la disparition des personnes dans les péages de ma région (Lunel, Gallargues-le-Montueux, Nîmes / Garons…) que je me suis retrouvée confrontée à la possibilité d’une vaste réflexion sur le sujet. Parce que tout de suite, je me suis imaginé qu’on pouvait me répondre que travailler dans une cabine en sortie d’autoroute, en soi, c’était pas un travail très sympa, très glorifiant ni même super bien payé … bref, un travail de m**

Je commence ma réflexion en retraçant l’histoire du mot « travail » ; je pense que c’est déjà très éclairant.
Ma source préférée quand je cherche l’origine d’un mot, c’est le Dictionnaire Historique de la Langue Française, en deux volumes, publié chez Robert sous la direction de Alain REY.

Voici donc une synthèse de ce que j’y ai lu à propos de « travail », qui d’ailleurs est apparu après le verbe « travailler »

travailler est issu (1080) du latin populaire tripaliare = tourmenter, torturer avec le trepalium (instrument de torture)
♣ en ancien français et toujours dans l’usage classique = faire souffrir, physiquement ou moralement  /  souffrir (XIIè siècle)
Il s’est appliqué spécialement à :
– un condamné que l’on torture (1155)
– à une femme dans les douleurs de l’enfantement (1175 ; seul le « travail » reste usité aujourd’hui dans les termes médicaux « salle de travail » et « femme en travail »)
– à une personne dans l’agonie (1190)
Tous ces emplois ont disparu.

Il a également signifié :
molester quelqu’un (1249)
endommager quelque chose (XVè siècle)
battre quelqu’un (XVIIè siècle)  (d’où l’expression « travailler au corps », apparu dans le milieu de la boxe au XXè siècle)

Il s’est aussi employé pour :
agiter (l’eau d’un fleuve … 1270)
être agité (1709)  (valeur encore représentée dans l’expression « travailler du chapeau »)

Enfin, toute cette première valeur étymologique s’est conservée de manière affaiblie avec le sens de « tracasser, inquiéter » dans des expressions telles que « ça me travaille ».

Toute cette première partie ne me donne plus du tout envie d’utiliser ce terme pour parler de ceux qui exercent régulièrement une activité permettant de (sur)vivre, et ce dans la joie et l’épanouissement (oui, il y a des gens heureux de faire leur métier!! Mais s’ils sont heureux et épanouis, le sens premier de « torture / souffrance » ne peut s’appliquer). Mais elle éclaire aussi cruellement, parce qu’avec justesse, ce qu’est devenu le monde du travail au sens où nous l’entendons aujourd’hui, pour nombre de personnes, et où le tristement célèbre « travailler plus pour gagner plus » résonne comme ce désuet et cruel « il faut souffrir pour être belle »!

♣ Dès l’ancien français, plusieurs emplois impliquent l’idée de transformation acquise par la peine.
– « se travailler » (de 1155 jusqu’au milieu du XIXè siècle) signifie « faire de grands efforts »
– « travailler à » (1207) = faire tous ses efforts pour obtenir un résultat

Mais ces valeurs encore négatives sont supplantées à partir du XVIè siècle par l’idée de « transformation efficace ».
Le verbe se répand aux sens de :
faire un ouvrage (1538) et « rendre plus utilisable« , d’abord à propos d’un ouvrage de l’esprit
participer à l’exécution d’un ouvrage

!  L’idée de  travail professionnel apparaît d’abord dans l’argot dans un contexte d’illégalité, où  « travailler » signifie « voler » (1623), puis « assassiner » (1800) et « se prostituer » (1867)
Le sens communément admis de « avoir une occupation professionnelle » (sans que ce soit illégal) apparaît vers 1690  –  après son premier emploi argotique, donc, mais s’installe pleinement plus tardivement.

Ce dernier sens aboutit après avoir servi dans des expressions plus spécialisées comme « travailler le fer » (1680), « travailler la pâte » en cuisine (1732), ou « travailler pour / contre quelqu’un » (1651) = le servir / le desservir.

travail apparaît peu après le verbe « travailler » (au XIIè siècle) et suit logiquement les évolutions sémantiques de ce dernier

♣ jusqu’à l’époque classique, il exprime couramment les idées de « tourment« , « peine« , « fatigue »

♣ l’idée moderne d’activité productive apparaît en moyen français (début XVè siècle) dans les domaines manuel et intellectuel, et signifie particulièrement « activité nécessaire à l’accomplissement d’une tâche » ainsi que « activité utile à l’homme que l’on impose aux animaux » (1668).
« travail » désigne ensuite la façon dont l’activité est accomplie (1690) et le résultat de cette activité.
Au XIXè siècle, il désigne l’activité humaine organisée à l’intérieur du groupe social et exercée régulièrement (1803)

Le nom « travailleur », désignant d’abord celui qui fait souffrir » et « qui veut du mal à » … prend la valeur moderne de « personne qui travaille » au XVIè siècle, se disant de toute personne faisant un travail utile, qu’il soit physique ou intellectuel.

C’est donc à la fin de ce long paragraphe que l’on tombe enfin sur un mot super important à mes yeux = UTILE
Parce qu’il rebondit sur ce que je disais en intro et amène un lot de questionnements, de contradictions, … La personne qui passe des heures dans sa cabine au péage de Trifouillis-les-Canards se sent-elle utile? Et la misérable paie que cela lui rapporte suffit-elle à subvenir à ses besoins? Se sent-elle avoir une place, sa place, dans la société des hommes en effectuant ce travail-là? Dois-je vraiment déplorer leur disparition, continuer à souhaiter, peut-être pour mon confort personnel, que des gens se sentent pris dans un carcan de « bonjour, 1 euro 50 s’il vous plaît, merci, aurevoir »? Ces postes-là fabriquent-ils du lien? Ont-ils un sens?

Je finirai avec l’anecdote suivante vécue par un copain fin Septembre (et aussi par une copine à la même période).
A. arrive à l’un de ces petits péages de la région et introduit sa carte bancaire dans la machine. La carte ressort, sans affichage ni reçu et la barrière reste baissée. Il recommence : même scénario. Pensant la machine en panne, il prend une pièce de 2 euros, la balance dans le panier et attend la monnaie. Pas de monnaie, la barrière reste baissée. Il se dit qu’il a dû se tromper et mettre une pièce de 1 euro ; il en balance une autre, de 2 euros. Rien.
Il appuie sur le bouton permettant de rentrer en contact avec une personne, explique son problème et s’entend répondre : « C’est normal, Monsieur, qu’elle vous rende pas la monnaie, vous avez déjà payé deux fois avec la carte bancaire! Comment? Ah non, je ne peux rien faire, je ne peux pas quitter mon poste, mais je peux faire lever la barrière. Aurevoir Monsieur! »
8 euros pour l’usager au lieu de 1,40 euros  /  au moins deux postes de « gardiens de péage » supprimés
A part le maximum de fric dégagé pour la société qui gère ces péages … où est l’avancée en termes d’humanité?
Où est le bénéfice pour l’homme?

Ah, si, dernière question : laquelle de toutes ces significations appliqueriez-vous à votre propre activité ou à votre vision du travail?

*

11 octobre 2008

Un commentaire

  1. commentaires rapatriés
    Posté le 20 mars 2010 à 21 h 51 min | Permalink

    1) Vaste sujet ! Et parler de boulot le week-end… :-(
    Si les « petits » boulots qui relèvent plus de la torture que du travail épanouissant disparaissent, c’est quand même le travail de plein de gens sans qualifications mais qui ont besoin de manger qui disparait, hélas.
    Moi, le mien n’est pas une vocation, il n’est pas douloureux, il peut être intéressant, c’est selon. Ce n’était pas un choix, c’était pour vivre quand il a fallu le faire, c’est la somme d’une expérience acquise au long des années, qui m’ont fait progresser. Je suis mieux lotie que bien du monde, je ne peux pas me plaindre. Mais quand j’ai envie de le faire, je me dis que je serais bien mieux chez moi !
    Commentaire n°1 posté par Godnat le 11/10/2008 à 16h51

    => Je savais qu’on me dirait que c’est pas bien de parler « travail » le weekend!! :) Le besoin de manger … oui
    Ce que tu dis de ton propre métier me fait penser à ce que j’ai lu dans le comm de Pandora : parfois le sentiment que la créativité n’est plus sollicitée? Alors, on a envie de rester chez soi, où l’on a le sentiment que l’on peut se montrer davantage créatif … et utile, peut-être?
    Bise
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 21h52

    2) « travail » est aussi un mot en anglais ! (nous vous en avons piqué beaucoup !) qui parle surtout de la douleur de la femme lorsqu’elle accouche (s’accouche ?) (met un enfant au monde ?). Ben, tu sais.
    « labor » !!!
    😉
    Commentaire n°2 posté par joye le 11/10/2008 à 18h18

    => Alors j’ai découvert que « travail » a donné « travel » en anglais après emprunt de l’un ses ancines sens … lequel??!! Peut-être le sens de « s’agiter » …?
    Rigolo, non?
    Et après, nous on vous a emprunté « traveller’s check » … hi! hi!
    Par ailleurs, le mot « travailliste » en français est apparu quand on a voulu désigner les membres du Labor’s Party britannique … Il n’existait pas avant.
    Quand vous remplissez un formulaire, vous avez une case « Occupation », pas une case « Labor »!! (bon, chez nous, dans les formulaires, c’est « profession », en vrai, va falloir que j’aille voir de plus près son histoire, à celui-là)
    😉
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 21h57

    3) bravo pour la recherche! j’étais bien loin de savoir tout celà!
    finalement, c’est comme dans la chanon « le travail c’est la santé, ne rien faire me l’a conservée », on sait maintenant d’où cela vient
    oui, mais …
    le truc grave, c’est que c’est aussi le seul capital de tout un chacun …
    travailler plus pour gagner plus : une jolie petite phrase de marketing, que la réalité du monde a aigrement rendu absurde, travailler plus, sans doute, gagner moins, ça c’est sûr
    mais bon, c’est pas bien grave, finalement, tant qu’on nous ne retire pas la faculté d’en rire : ton anecdote de fin est à relier aux tracasseries de l’administration de Coq
    quoique, question métaphysique : quelle est la pire des situation? faire face à une machine idiote ou à un fonctionnaire borné?
    Commentaire n°3 posté par Une page par jour le 11/10/2008 à 19h23

    => Aujourd’hui, c’est soit-disant le seul capital de tout un chacun … Mais si on décale son regard de quelques millimètres, comme pour mes feux d’artifice, est-ce vraiment obligé de concevoir la vie ainsi?
    Gagner moins, m’en parle pas !! Il semblerait que par le jeu d’un changement d’échelon (= 80 euros de mieux par mois, c’est quand même pas Tahiti, cette affaire), j’aie sauté de tranche d’imposition, je suis dans celle qui va de 26000 à 80000 euros annuels, sauf que j’ai dû gagner dans les 26100, et que je suis imposable à 30% ……….. GRGGRRRGRGRGRRR!! Qui va penser à refaire ces foutues tranches?
    Bon, revenons à nos moutons, oui, rions-en, rions-en … mais restons vigilants, car ça se dégrade à grande vitesse, et c’est pas tout la faute à la crise financière, prenez-nous pas pour des imbéciles, siouplait
    Eh bien je préfère avoir à faire à un fonctionnaire borné, t’as l’air un peu moins ridicule quand tu t’énerves (parce que bon, gueuler après une machine, t’as vraiment pas l’air fin … je le sais, ça m’arrive une fois par jour avec l’ordi!!) 😉
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 22h04

    4) Merci pour ton exposé!
    Mon point de vue est que dans un même travail on peut trouver des personnes différentes en état d’esprit. Qui te dit qu’il n’y a pas un gardien de péage heureux?
    J’ai déjà vu des balayeurs chanter et des cadres supérieurs déchanter!
    Derrière l’apparence, il y a quelquefois des personnes qui ont quelque chose à apprendre aux autres. Ou des personnes qui font évoluer une profession jugée dégradante par d’autres. Et au milieu il y a des c***.
    Personnellement j’ai vu de tout dans ma profession: ce n’est pas la profession qui est en cause mais comment les personnes la pratiquent. Tu as vu j’ai dit profession et pas travail!
    Au bout du compte je n’ai rien à dire car je suis à la retraite forcée depuis longtemps et j’aurai bien voulu travailler, moi. Je suis un peu à l’envers de tout le monde. Je suis surtout solidaire de Fée des Agrumes car les histoires de moelle épinière ça me concerne bien que nous n’ayons pas tout à fait la même chose.(ça c’est pour ton autre article)
    Bises du samedi
    Commentaire n°4 posté par Annie le 11/10/2008 à 19h30

    => Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis à propos de l’état d’esprit et de la manière dont on aborde / pratique son métier / activité
    Attention, j’ai bien commencé l’article en disant que je déplorais la disparition des gens au péage, même si je me doute que certains d’entre eux ne sont pas super heureux de leur « job ».
    Moi aussi, je vois de tout dans mon « corps de métier », vraiment, et c’est pas reluisant. Et comme moi-même, je souffre un peu de mon métier, je ne suis pas forcément reluisante non plus ..
    J’ai déjà dix mille idées de billets à suivre dans cette série!
    J’ai pensé à toi aussi en faisant l’autre article, je me doutais que tu y serais sensible
    Bien à toi, Annie 😉
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 22h09

    5) Il y a un bouquin très intéressant sur le travail qui s’appelle « Travail, usure mentale » de Christophe Dejours.
    Je reprends ce qu’écrit Pascale Molinier dans son bouquin « les enjeux psychiques du travail » (très intéressant aussi)
    « Dans les premières formulations de « Travail, usure mental », la souffrance dans le travail commence au moment où elle devient pathogène c’est à dire exactement là où la part créative du travail s’arrête.
    « Quand un travailleur a utilisé tout ce dont il disposait de savoir et de pouvoir sur l’organisation du travail et quand il ne peut plus changer de tâche. Ce n’est pas tant l’importance des contraintes mentales ou psychiques du travail qui font apparaitre la souffrance que l’impossibilité de toute évolution vers son allègement. La certitude que le niveau atteint d’insatisfaction ne peut plus diminuer marque l’entrée dans la souffrance ».
    Le pas théorique suivant consistera à faire de la souffrance l’origine de la créativité dans le travail avec 2 souffrances différentes. »
    La souffrance créatrice se transforme en plaisir et expèrience structurante (sublimation), la souffrance pathogène est la maladie qui intervient lorsque les défenses ne remplissent plus leurs fonctions protectrices. »
    Je ne sais pas qui a dit que le travail était bon pour la santé, mais ça n’est pas toujours le cas ;-))
    Commentaire n°5 posté par pandora le 11/10/2008 à 20h19

    => Oooh là ça m’intéresse énormément, cette notion de créativité … autre vatse sujet s’imbriquant dans celui-ci
    Et cette idée de toute évolution vers son allègement , ça me parle aussi
    je note les références, merci beaucoup!!
    Il est certain que le travail peut influer sur la santé physiologique et psychologique, parfois même en positif …. des dizaines d’idées d’articles en tête, à vous lire! 😉
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 22h12

    6) Faire tous ses efforts pour obtenir un résultat.
    Quand à la personne qui travaille au péage… on peut espérer que ce n’est qu’un marche pied pour intéger quelque chose de plus gratifiant? J’ai toujours fait comme ça quand je n’avais pas de boulot, et le job de merde permettait des contacts… maintenant peut-être que ce n’est plus vraiment pareil; sais pas.
    Une de mes filles a travaillé des mois entier la nuit, à la chaine, à plier les serviettes de bain des riches. Un beau jour on lui a ouvert la porte du centre aéré du coin pour lequel elle a les qualifications requises…
    Alors, que vaut-il mieux? Pas de job, ou un job de merde en attendant mieux?
    Merci de cette longue documentation: maintenant je sais pourquoi je n’aime pas travailler!
    Baisers :)
    Commentaire n°6 posté par ut le 11/10/2008 à 21h01

    => Je ne dénigre pas du tout ce genre de « postes » : comme dit Annie, certains gardiens de péage chantent ou sifflotent tandis que le patron de la boîte est tout fripé parce qu’il voudrait gagner plus, ou faire mieux …
    Et donc tu vas dans mon sens en racontant l’histoire d’une de tes filles : un premier « job » a créé du lien.
    Ensuite, beaucoup de choses dépendent de l’état d’esprit dans lequel on exerce une activité, quelle qu’elle soit …
    Pleins d’idées d’articles à venir, grâce à vos commentaires, merci! 😉
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 22h21

    7) Je connaissais l’origine douloureuse du mot mais pour moi, ce sera un travailler du chapeau sivouplè
    :>
    Commentaire n°7 posté par fée des agrumes le 11/10/2008 à 21h40

    => M’étonne pas, tiens!! Mais c’est un « choipeau magique »!
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 22h24

    8) Juste une petite remarque pour te dire que les créatifs des impôts ont en fait bien travaillé, eux aussi : ton imposition à 30% ne concerne que la somme supérieure à 26000 euros, c’est à dire 100 euros.
    Pas de quoi en faire un GRRRRRRdrameGRRR…
    Et au passage, note que le système français, très progressif, de calcul des impôts sur le revenu est un des plus équitables qui soient au monde. Le seul hic, c’est le « quotient familial », qui est là pour pousser les gens à se marier ou déclarer leur union, donc haro sur le célibataire endurci…
    Commentaire n°8 posté par Jean-Jacques le 11/10/2008 à 22h38

    => Bon ben ça doit pas être ça, en fait!!
    Parce que mon surplus à payer est largement supérieur à juste 30% de 100 euros, ou même à 100 euros (j’ai pas tout suivi)!!!!! J’ai un surplus de 250 euros, facile … Mais bon, pas mal de gens autour de moi me disent que leurs impôts ont bien augmenté (quand je dis « bien », c’est que c’est très notable, comme augmentation …)
    Et c’est vrai aussi que les non mariés ou non pacsés sont pénalisés … et à force d’être pénalisés de partout, il leur reste pas mieux (j’veux dire … un poulet pour une personne, ça existe pas / les sachets individuels de salade, outre le fait qu’ils ont un emballage superflu, coûtent cher / ….) Mais bon, je ne vais pas me plaindre …
    Réponse de mariev le 11/10/2008 à 23h18

    9) Le travail n’est pas nécessairement douloureux (quand j’écris, je travaille et m’éclate en même temps), mais il le devient quand il est imposé. C’est juste une version « light » de l’esclavage…
    Commentaire n°9 posté par Coq le 12/10/2008 à 11h27

    => Oui, tout dépend de l’état d’esprit (et donc, des raisons pour lesquelles on effectue un travail)
    … et je pense que la notion « d’esclavage » découle en partie de cet état d’esprit … (je ne néglige pas la partie des contingences imposées par la situation économique globale et individuelle, et les « valeurs » sociales qui « traînent » autour de la notion de travail à l’heure actuelle)
    Réponse de mariev le 12/10/2008 à 12h37

    10) Mon activité? Pas de torture, ni de souffrances… Utile, ça dépend à quel niveau on réfléchit, mais pour l’instant je m’amuse avec mon travail, donc on pourra dire que j’ai de la chance 😉
    Commentaire n°10 posté par Jim le 12/10/2008 à 17h42

    => Si tu t’amuses, tu es dans la bonne « vibe » 😉
    Réponse de mariev le 12/10/2008 à 19h04

    11) C’est à cause du boulot que je me suis accordée une année sabbatique, donc…. lol
    Bizzz
    Commentaire n°11 posté par katherine le 12/10/2008 à 22h22

    => Ah ben je sais pas … c’est toi qui le dis. Une année sabbatique … j’en rêve!
    Réponse de mariev le 13/10/2008 à 11h29

    répondre

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